Ghaceb , WafaBoukhedcha , YassmineBrahim bounab , MoniraBELAIDI , Abdelouahab2025-12-142025-12-142025Faculté des Scienceshttp://dspace.univ-skikda.dz:4000/handle/123456789/5576L’étude menée sur les effets de différents prétraitements sur la germination des graines de Washingtonia robusta a permis de mettre en évidence l’influence marquée de ces traitements sur la cinétique, le taux final et la moyenne journalière de germination. À travers l’analyse de ces trois paramètres clés, il apparaît clairement que la nature et la durée des prétraitements conditionnent non seulement la rapidité de la levée de dormance, mais aussi l’efficacité globale du processus de germination. Le traitement par grattage mécanique au papier de verre s’est révélé être le plus performant, assurant une germination rapide (100 % dès le 4ᵉ jour) et constante, ainsi qu’une moyenne journalière de germination élevée (3,33). Ce résultat confirme l’efficacité des méthodes mécaniques pour lever la dormance physique, en facilitant directement l’absorption de l’eau par l’altération du tégument, sans nuire à la viabilité de l’embryon. De manière similaire, le trempage dans l’eau pendant 24 heures a aussi donné de très bons résultats (92,22 % de germination finale et MJG de 3,07), bien que la germination ait été plus lente au démarrage. Cette méthode, douce et non destructive, montre un bon potentiel pour les semences présentant une dormance modérée. Les traitements chimiques par l’acide sulfurique ont montré des effets contrastés selon la durée d’exposition. Une scarification de 5 minutes a permis d’obtenir un taux élevé de germination (88,89 %) avec une bonne moyenne journalière (2,96), démontrant ainsi que, bien dosée, cette méthode peut être bénéfique. En revanche, des durées plus longues, notamment 10 et 15 minutes, ont entraîné une baisse progressive du taux de germination (71,11 % et 31,11 % respectivement), ainsi qu’une diminution marquée de la vitesse de germination. Ces résultats soulignent le caractère potentiellement toxique de l’acide sulfurique à forte dose ou à exposition prolongée, susceptible de compromettre la viabilité des graines. Conclusion 38 Les graines non traitées, quant à elles, ont montré une germination lente et partielle (66,67 % à J30), confirmant l’existence d’une dormance naturelle qu’il est possible de lever partiellement en conditions favorables, mais moins efficacement qu’avec un prétraitement adapté. En somme, cette étude met en évidence que la levée de dormance chez Washingtonia robusta peut être optimisée grâce à des méthodes de prétraitement bien choisies. Les traitements physiques, en particulier le grattage mécanique, apparaissent comme les plus sûrs et efficaces. Les traitements chimiques peuvent être envisagés, mais uniquement avec des durées d’exposition maîtrisées pour éviter les effets néfastes. Ces résultats sont en accord avec les données de la littérature (Baskin & Baskin, 2014 ; Bewley et al., 2013 ; Hartmann et al., 2011) et renforcent l’idée que le choix du prétraitement doit être guidé par une connaissance précise de la physiologie des graines et des types de dormance auxquels elles sont soumises. Ainsi, pour une germination optimale et rapide des graines de Washingtonia robusta, le recours à des méthodes douces, telles que le grattage ou le trempage, est fortement recommandé.frEffet de différents prétraitements sur la germination des graines de washingtonia robustaSystèmes de production agro écologiquesMémoire de Master