BENIDIR ,DjamelNECIB, Redjem2024-04-182024-04-182009http://dspace.univ-skikda.dz:4000/handle/123456789/1200Les Normes comptables internationales ,voire, les Normes internationales de l’information financière ‘IFRS’ expriment bien la volonté de ses auteurs, en l’occurrence l’IASB et ses membres , à mettre en place , à asseoir et prévoir les règles indispensables afin d’éviter d’éventuels scandales comme ceux déjà vécus un peu partout dans le monde et atteindre un objectif de taille qu’est la comparabilité des entités internationales entre elles,le tout dans la transparence ,la fiabilité , la pertinence nécessaires et bien d’autres qualités pour ne citer que celles–ci. Eu égard à la mondialisation qui touche tous les secteurs confondus , l’Algérie ne pouvant ignorer ce qui se passe autour d’elle et rester à l’écart et surtout dans un domaine aussi névralgique qu’est l’outil important de la comptabilité , bien que ,l’on puisse dire dores et déjà, qu’elle a accusé un retard qui ne peut rester sans conséquences quant à l’avenir des entités nationales surtout sur le plan stratégique . En effet, sa situation géographique aux portes de l’Europe, ses relations économiques avec ce continent, l’oblige à être au diapason de ce qui se passe là- bas sur tous les plans économiques politiques, ainsi que sur celui des législations et des réglementations en vigueur. Il aurait été ,certes, très conseillé pour l’Algérie d’avoir opter pour ces Normes bien avant en gardant la même formule qu’elle a adoptée à travers cette nouvelle loi concernant le système comptable financier ( SCF) pour lequel le législateur algérien a pu trouver le juste milieu , car il a pu juguler d’une manière très subtile et intelligente entre les exigences internationales sans pour autant négliger la souveraineté nationale comme l’a faite exactement l’Europe qui tout en ayant opté pour les Normes comptables internationales, elle n’a pas pour autant perdu sa souveraineté tout en restant celle qui décide de l’application ou non de ces Normes , et ce par leur publication au niveau de son Journal officiel condition , sine qua non , pour qu’elles soient applicables au niveau européen . De même , si l’échéancier janvier 2009, date d’entrée en vigueur de cette loi relative au SCF , semblerait inapproprié pour la plupart des concernés, qui ne se voyaient pas préparés pour l’événement d’autant plus que les textes réglementaires d’application les plus déterminants n’ont pas encore été publiés à ce jour , ce qui laisse supposer le report éventuel de cette date en question. Il n’en demeure pas moins vrai , que quelque soit l’horizon qui va être retenu, ce temps doit être sciemment exploité par les entités concernées, vu la tâche importante attendue et ce sur plusieurs plans humain, matériel, et financier. Le Progrès technologique, qui marque et conditionne la scène internationale, d’un côté et la crise financière sans précédent qui pèse lourd sur le quotidien de tout un chacun, entre autres, sont, autant d’indicateurs révélateurs suffisants pour que les Entités algériennes prennent les mesures adéquates en s’entourant du maximum d’atouts possibles , pour être au rendez-vous dans de bonnes conditions ou à défaut avec les moindres coûts . Sur le plan pratique , nous avons essayé sur la base de certaines hypothèses très plausibles , la projection de certaines Normes internationales sur les différents états requis par les « IFRS » . Nous nous sommes tenu , à appliquer uniquement IAS 1, tout en restant dans l’esprit et l’objectif des Normes IFRS , en tant que base de toutes les autres Normes. Ces changements traduisent une non transparence , une non fiabilité , et une non pertinence de l’information selon le PCNfrNormes Internationales « IFRS » et Comptabilité d’entrepriseCas de l’Entité « Skikda Containers Services » - SKIKDA -mémoire