Caractérisation physicochimique et évaluation de l’antibiothérapie d’un poisson d’élevage Tilapia «Oreochromis SP »

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Date
2022
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Faculté des Sciences
Abstract
Cette étude vise à évaluer l’effet des antibiotiques (l’érythromycine et Sulfamide) chez une espèce commerciale, le Tilapia du Nil « Oreochromis sp » poisson d’eau douce, dans une démarche de l’aquari-expérimentation au laboratoire. Au terme de ce travail, nous pouvons conclu que le succès thérapeutique dépend de la manière dont le médicament est employé. Il faut respecter, les doses, la précocité du traitement, la fréquence. Les Abs que nous avons choisis sont polyvalents, ils sont mentionné sans toxicité pour l'homme et le poisson. Cette étude a permis de déterminer la qualité organoleptique du Tilapia du Nil (Oreochromis sp) exposés aux antibiotiques expérimentaux. La méthode proposée est basée sur l’analyse des paramètres biochimiques de la chair des poissons aux différentes doses en comparant avec le témoin. La caractérisation d’Oreochromis sp dès son arrivés au laboratoire a été initiée par certaines mesures morphologiques à savoir la taille, la largeur, l’épaisseur et le poids des espèces ainsi les paramètres physicochimiques comme le pH, l’humidité, la teneur en myoglobines, le taux de cendres, la capacité de rétention d’eau et la teneur en eau reléguée, l’indice de fragmentation et le profile éléctrophorètique. Les résultats ont montrés que la dose d’antibiotique n’avait pas d’effet sur le pH, les pertes en eau, la couleur (traduite par la concentration de myoglobine) ainsi que l’humidité et la composition en matière minérale et organique. Alors qu’elle à un effet sur l’indice de fragmentation myofibrillaire où les individus traité par 0.3μg/l sont les plus tendre. En perspective, nous projetons a étudier l’effet de ces antibiotiques sur les fonctions physiologiques générales du corps, le métabolisme nutritionnel et la santé des poissons. Et d’étudier également leurs effets à long terme et l'application de méthodes supplémentaires telles que les tests de toxicité chronique et les expositions aux mélanges. C’est la prochaine étape pour une meilleure compréhension des risques environnementaux des antibiotiques. Ainsi la présence de résidus d’antibiotique dans les aliments d’origine animale peut être à l’origine d’allergies, de cancers, et du côté microbiologique permet une modification de la flore intestinale, et la résistance bactérienne, aussi des risques toxicologiques pour les consommateurs Ces paramètres retenus serviront à un travail ultérieur (Doctorat & projet de recherche) pour la détection et la quantification des résidus de ces deux antibiotiques dans la chair des produits de pêches et d’aquaculture et pour réaliser une étude cinétique de ces mêmes antibiotiques qui nous servira de base pour la proposition de la limite Maximale de résidus en Algérie.
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