Etude de l’effet préventif des feuilles d’Olea euroupaea L. chez le lapin intoxiqué par l’acétate de plomb.
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Date
2022
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Publisher
Faculté de sciences
Abstract
L’intérêt principal de cette étude est l’évaluation du risque de l’intoxication subaiguë au plomb
et les mécanismes impliqués en utilisant une approche expérimentale hémato biochimique et
également l’étude de l’efficacité de l’administration de la poudre d’Oléa europaea L. à
rétablir ou non les dommages causés par cet élément chimique.
En effet, les différents travaux entrepris chez l’animal ont permis de montrer que le plomb à
forte dose induit des effets délétères sur les différents compartiments de l’organisme, plus
particulièrement sur le système rénal et hépatique.
Nos résultats ont montré que l’exposition subaiguë des lapins à l’acétate de plomb à une dose
journalière de 30mg / Kg, entraîne un effet anorexigène traduit par une diminution de l’appétit.
Cette intoxication au plomb a provoqué une diminution des taux de l’hématocrite, de
l’hémoglobine ainsi que le nombre de globules rouges se traduisant par une anémie
normocytaire normochrome.
De même, le plomb a provoqué une augmentation des concentrations des biomarqueurs du
fonctionnement rénal (urée) et ceux du fonctionnement hépatique (TGO, TGP).
Le traitement des lapins par la poudre d’Oléa europaea L. à la dose de 150mg/kg a permis de
corriger les effets délétères causés par le plomb sur certaines fonctions ceci en restaurant, la
majorité des fonctions explorées par l’examen clinique ou à travers les analyses hémato
biochimiques.
Il en ressort donc que les feuilles d’olivier sont dotées d’une activité protectrice contre certains
effets toxiques induits par le Plomb. Cette propriété pourrait être est due à la richesse de cette
plante en composés phénoliques qui sont dotées d’un pouvoir antioxydant remarquable.
Conclusion et perspectives
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A la lumière des résultats obtenus, il semblerait que la poudre d’Oléa europaea L. présente un
pouvoir prophylactique intéressant sur l’hémato toxicité et sur la fonction hépatorénale.
En termes de perspectives, il serait envisageable d’entreprendre un ensemble des protocoles
expérimentaux plus approfondi portant sur différents volets :
- Elargir la batterie de test afin de mieux clarifier l’effet toxique du plomb à l’échelle
moléculaire.
- Entreprendre une étude de l’intoxication par le plomb au niveau glial par l’utilisation de
l’immunohistochimie.
-Tester l’effet de la co-exposition du plomb selon différentes approches expérimentales :
biochimiques, neurocomportementales et histologiques.