L’intensification de la culture du bananier (Musa spp.) en Algérie : Opportunités et contraintes
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Date
2022
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Faculté de sciences
Abstract
La banane est le fruit le plus consommé au monde, un élément essentiel de l'alimentation de certains pays développés et un aliment de base pour des millions de personnes car elle contient de nombreuses vitamines et nutriments, car elle est considérée en même temps comme un produit d'exportation pour la plupart des pays. Sa valeur sur le marché d'exportation est d'environ cinq milliards de dollars par an, ce qui constitue une source importante d'emplois et de revenus et joue un rôle important dans le développement économique et politique de certains pays, sans généralement prêter attention à la façon dont elles poussent ou d'où elles sont cultivées. En fait, l’algérien est un grand consommateur (environ 13 kg par an) ce que augmente en réalité les importations pour répondre aux besoins grandissants en bananes de la part de la population algérienne et augmente par conséquent la facture alimentaire du pays. Dans le but de réduire les importations des fruits exotiques où la banane vient en tête, l’Etat encourage la recherche (expérimentation) et l’investissement dans la culture de ce fruit. La culture intensive de banane en Algérie nécessite des moyens et des connaissances importantes pour réussir. En réalité plusieurs opportunités de la production intensive du bananier existent en Algérie parmi lesquelles les conditions du milieu, le sol en premier lieu ; les opportunités économiques (demande importante du Marché, Prix souvent élevé) et les opportunités politiques (Les politiques publiques de soutien des investissements dans la production des fruits exotiques). Ainsi, cette culture faire face aux plusieurs contraintes en Algérie parmi lesquelles le climat (où le bananier a ses besoins spécifiques et demande des structures spéciales pour le cultiver et produire des fruits de qualité), les contraintes techniques (Absence de pépinières spécialisées dans la production du matériel végétal (plants et semences) de qualité suffisante), et les contraintes économiques dont les grands marchés internationaux (union européen, Etats Unis d’Amérique) sont saturés, rentabilité/ha faible, et problèmes de commercialisation (produit de qualité non marchande et en faibles quantités, marché local non organisé).