Evaluation de l'activité antibactérienne d'extraits de Thymus vulgaris (L.) et Matricaria chamomilla (L.) vis-à-vis de souches cliniques responsables d’infections vaginales.
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Date
2022
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Faculté des Sciences
Abstract
La phytothérapie est devenue la médecine alternative ces dernières années dans le traitement des maladies infectieuses où la résistance bactérienne aux antibiotiques a pris une place stratégique. Le taux de mortalité causé par des micro-organismes résistants est en hausse et cela est lié à l’inefficacité des antibiotiques contre ces derniers. Les principes actifs à propriétés antimicrobiennes des plantes médicinales nous donnent une motivation à l’investigation dans cet axe. Le but de notre travail est basé sur la mise en avant du potentiel pharmacologique des plantes médicinales riches en biomolécules actives, où nous avons sélectionné et préparer l’extrait huileux et l’huile essentielle deux plantes médicinales : le Thymus vulgaris (L.) et la Matricaria chamomilla (L.) et évaluer leur l’activité antibactérienne et antifongique vis-à-vis de souches bactériennes à Gram positif (Staphylococcus aureus, Enterococcus faecalis et Streptoccus sp.) et à Gram négatif (Klebsiella pneumoniae), ainsi qu’une souche fongique(Candida albicans) isolées à partir d’un réservoir vaginale (cas de vaginites/vaginoses ). Les diamètres des zones d’inhibition ont été déterminés par la méthode de diffusion sur milieu gélosé et les CMI par la méthode de dilution en milieu liquide. La CMB a été également déterminée. Des résultats très intéressants ont été obtenus avec les deux extraits des deux plantes vis-à-vis de toutes les souches cliniques testées, où les diamètres des zones d’inhibition varient entre .11et 22 mm et les CMI varient entre 15,62et 500μg/ml. (D’une façon générale) D’après les résultats obtenus on peut conclure que l’extrait huileux ainsi que l’huile essentielle de Matricaria chamomilla (L.) possède une activité antifongique meilleure par rapport à celle de Thymus vulgaris (L.). Ces résultats, in vitro, constituent une première étape prometteuse dans la recherche de nouvelles molécules antibactériennes et antifongiques d’origine naturelle, proposée comme alternative aux antibiotiques classiques utilisés en médecine thérapeutique. Ces résultats restent très intéressants, vue que, la macération est considérée comme étant une technique simple, facile à mettre en oeuvre, qui n’est pas couteuse et limite la libération et la perte des composants chimiques volatiles responsables de l’activité inhibitrice.