Activité antimicrobienne de l’huile essentielle de Myrtus communis L.
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Date
2023
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Faculté des Sciences
Abstract
Le mauvais usage des antibiotiques et leur utilisation accrue ont engendré l'apparition de résistance chez certaines souches microbiennes créant ainsi un problème de santé publique majeur. Cette propagation a entraîné une diminution considérable du nombre d'antibiotiques efficaces qui sont actuellement disponibles. Notre travail a pour but d’évaluer l'activité antimicrobienne de l’huile essentielle de Myrtus communis L., une plante connue depuis l’antiquité pour ses vertus médicinales.
L'activité antimicrobienne a été évaluée sur 7 souches bactériennes (5 souches cliniques: Staphylococcus aureus, Escherichia coli, Pseudomonas aeruginosa, Klebsiella pneumoniae, Enterobacter cloacae, et 2 souches de référence: Staphylococcus aureus ATCC et Escherichia coli ATCC) et une levure (Candida albicans),et cela par la méthode de diffusion sur milieu gélosé (aromatogramme), (Mueller-Hinton pour les bactéries et milieu saboraud pour la levure) en mesurant les diamètres des zones d'inhibition ainsi que par la méthode de macro dilution en milieu liquide en déterminant les CMI et les CMB.
Les diamètres des zones d'inhibition vis-à-vis de l'huile essentielle varient entre 6 et 22 mm, avec des CMI comprises entre 2,5 et 5 mg/ml. Deux souches, Pseudomonas aeruginosaet E. coli ATCC se sont révélées résistantes. Les résultats les plus prometteurs ont été obtenus avec la souche de Staphylococcus aureus ATCC qui a présenté une zone d'inhibition relativement importante.
Ces résultats, montrent que l'huile essentielle est légèrement plus active contre les bactéries Gram positives (S.aureus avec le plus grand diamètre d'inhibition 22 mm) que celles à Gram négatif, et confirme l'hypothèse de la variation de la sensibilité des bactéries en fonction de la structure de la paroi, car la paroi des Gram négatifs est plus complexe que celle des Gram positifs.