ÉTUDE DE LA RÈSISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES DES BACTÈRIES A GRAM NÈGATIF (ESCHERICHIA COLI) PRODUCTRICES DE BETA-LACTAMASE A SPECTRE ÈTENDU.

dc.contributor.authorGUERFI, Aicha
dc.contributor.authorBOUTALBA, Roumayssa
dc.contributor.authorBOUAKKAZ, Wahiba
dc.contributor.authorYEBRAM, Hana
dc.contributor.authorLabid,Asma
dc.date.accessioned2025-05-05T08:08:44Z
dc.date.available2025-05-05T08:08:44Z
dc.date.issued2022
dc.description.abstractEscherichia coli est la bactérie aérobie commensale la plus répandue dans le microbiome gastro-intestinal, mais est également un agent pathogène majeur chez l'homme, notamment responsable de diarrhées, d'infections urinaires, de bactériémies et de méningites néonatales. Bien sûr, E. coli ne porte pas de gène de résistance à la plupart des bêta-lactamines, mais la surconsommation d'antibiotiques a largement contribué à l'émergence de souches résistantes. En France, environ 50 % des souches sont résistantes à l'amoxicilline et il a été montré que des souches productrices de bêta-lactamases à spectre étendu (BLSE) hydrolysaient la quasi-totalité des pénicillines et des céphalosporines. Les enzymes de type CTX-M conférant un haut niveau de résistance au céfotaxime deviennent majoritaires. Les gènes BLSE étant transférés par des plasmides conjugués, ils sont transférables. L'incidence des infections invasives à germes producteurs de BLSE a fortement augmenté ces derniers temps, avec un doublement du risque de décès associé à cette infection. Le taux de transmission était de 10,2% chez les enfants de la communauté. Et dans certains pays d'Europe du Sud, d'Afrique et d'Asie, les taux d'infection et de transmission ont dépassé 50 %. L'antibiothérapie généralisée moderne, l'antibioprophylaxie, les hospitalisations récentes et les voyages sont autant de facteurs de risque de colonisation ou d'infection par ces germes. Les possibilités thérapeutiques sont limitées et benem est le traitement de référence. Cependant, leur utilisation suscite des inquiétudes quant à l'émergence de souches résistantes, et des alternatives doivent être systématiquement envisagées. Une surveillance épidémiologique rapprochée, des mesures d'hygiène et une réduction des prescriptions d'antibiotiques sont des facteurs clés pour réduire la résistance aux antibiotiques.
dc.identifier.urihttp://dspace.univ-skikda.dz:4000/handle/123456789/4745
dc.language.isofr
dc.publisherFaculté des Sciences
dc.titleÉTUDE DE LA RÈSISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES DES BACTÈRIES A GRAM NÈGATIF (ESCHERICHIA COLI) PRODUCTRICES DE BETA-LACTAMASE A SPECTRE ÈTENDU.
dc.title.alternativeMicrobiologie Appliquée
dc.typeMémoire de Master
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