Etude ethnobotanique des plantes médicinales utilisées pour le traitement des maladies chroniques dans la région de Skikda (nord-est Algérien)

dc.contributor.authorMordjah, Roumaissa
dc.contributor.authorSatouh, Cheima
dc.contributor.authorRahouadj ,Asma
dc.contributor.authorSakhraoui N.
dc.date.accessioned2025-11-19T09:15:18Z
dc.date.available2025-11-19T09:15:18Z
dc.date.issued2025
dc.description.abstractCette étude vise principalement à mettre en lumière les plantes médicinales utilisées dans le traitement des maladies chroniques dans la wilaya de Skikda (communes de Bouchtata, Skikda et Tamalous), ainsi que les connaissances ethnobotaniques associées. Pour atteindre cet objectif, une enquête ethnobotanique a été menée dans ces trois localités du 10 au 26 mars 2025, à l’aide d’un questionnaire préalablement élaboré distribué sur 120 personnes. Les résultats montrent un total de 30 espèces végétales appartenant à 15 familles botaniques et 30 genres. Les familles les mieux représentées sont les Lamiaceae (8 espèces) et les Asteraceae (6 espèces), tandis que 10 familles (66,66%) sont représentées par une seule espèce. Plus de 26% des espèces recensées sont considérées comme exotiques en Algérie. La feuille constitue la partie végétale la plus utilisée (60 %) que ce soit de façon pure ou en mélanges avec d’autres organes, telles que les fleurs, les tiges et les racines. Les principales méthodes de préparation sont la décoction (56%) et l’infusion (33%). Six maladies chroniques sont parmi les plus traitées par les plantes médicinales, à savoir l’hypertension artérielle (9 plantes), les ulcères gastriques et intestinaux (8 plantes), le rhumatisme (7 plantes), le diabète (5 plantes), les maladies cardiaques et les migraines chroniques (4 plantes chacune), cette répartition reflète l’intérêt particulier de la médecine traditionnelle pour certaines maladies chroniques plus que d'autres. Aloysia citrodora, Curcuma longa, Mentha spicata et Zingiber officinale ont été les plus citées avec plus de 10 citations pour chacune d’elles. 10% des espèces enregistrées ont aussi un usage cosmétologique. La grande majorité des espèces (93%) ne présente aucun risque toxicologique connu. La région de Bouchtata affiche le plus grand nombre d’espèces médicinales (27 espèces). Les habitants des trois communes possèdent une remarquable connaissance liées aux plantes médicinales utilisées contre les maladies chroniques. La documentation de ce savoir-faire ouvres des voies et des perspectives importantes pour la valorisation des connaissances traditionnelles dans les domaines de l’ethnobotanique et des sciences médicales
dc.identifier.urihttp://dspace.univ-skikda.dz:4000/handle/123456789/5443
dc.language.isofr
dc.publisherFaculté des Sciences
dc.titleEtude ethnobotanique des plantes médicinales utilisées pour le traitement des maladies chroniques dans la région de Skikda (nord-est Algérien)
dc.title.alternativeEcologie des Milieux Naturels
dc.typeMémoire de Master
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