Etude de la variabilité morphologique (feuilles et fruits) de l’espèce Olea europaea L., 1753, au trois populations naturelles d'Algérie naturelles d'Algérie.
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Date
2023
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Publisher
Faculté des Sciences
Abstract
En conclusion, cette étude préliminaire sur la diversité de l'oléastre en Algérie, a permis
d'examiner la variabilité phénotypique des feuilles et des drupes de cette espèce à différentes
échelles, intra et inter-population.
L’échantillonnage a révélé que l'oléastre se trouve dans une large gamme de conditions
écologiques, allant du bioclimat semi-aride à l'humide, ce qui suggère sa résistance et son
adaptation aux contraintes environnementales et son potentiel dans la lutte contre la dégradation
des sols.
L'analyse statistique des données a démontré des différences significatives entre les arbres
au sein de chaque population (variabilité intra-population) et entre les populations (variabilité interpopulation)
pour les variables quantitatives étudiées concernant les feuilles et les fruits. Cette
variabilité est influencée par des facteurs environnementaux (géographiques et climatiques)
limitants, qui ont été visualisés grâce à l'analyse factorielle.
Les comparaisons avec d'autres études dans la littérature confirment que les trois
populations étudiées en Algérie présentent une variation morphologique similaire à l'espèce Olea
sylvetris pour certains caractères, mais diffèrent pour d'autres caractères. Ce qui suggère que
d'autres facteurs biotiques peuvent également être impliqués dans cette variabilité morphologique,
tels que l'hybridation ou la transgression entre les populations limitrophes de cultivars sauvages et
cultivés (l'olivier féral) peuvent également avoir un impact.
Cependant, il convient de noter que le complexe spécifique Olea europaea, auquel l'oléastre
appartient, présente des problèmes de taxonomie et de classification, ce qui rend la signification
interspécifique des populations algériennes sujette à discussion.
Pour des perspectives futures, afin de mieux comprendre la variabilité morphologique de
l'oléastre et du complexe spécifique Olea europaea, il serait intéressant d'étendre cette étude à
d'autres stations forestières en Algérie, notamment dans l'ouest et le sud du pays, et d'inclure
d'autres organes végétatifs et reproducteurs tels que le pollen, les racines, etc. Des approches
complémentaires telles que l'anatomie des feuilles, la physiologie de la germination, la biochimie
des propriétés médicinales, la génétique et la cartographie (SIG) de l'espèce pourraient également
être explorées pour obtenir une vision plus complète de ce complexe spécifique et de ses différentes
populations en Algérie