Etude Biométrique Comparée de Saurel Trachurus trachurus (Linné, 1758) du Littoral Algérien
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Date
2014-05-15
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Faculté des Sciences
Abstract
Le Saurel Trachurus trachurus (Linné, 1758) est un poisson Téléostéen marin côtier, de la famille des carangidés présent tout au long de l’année et qui coexiste dans la méditerranée avec les deux autres sous-espèces, Trachurus mediterraneus (Steindachner, 1863) et Trachurus picturatus (Bowdich, 1825). Les saurels sont des poissons pélagiques grégaires et très migrateurs, vivant entre les deux eaux ou sur le fond
Durant l’année 2012-2013, une étude biométrique comparée est réalisée sur Trachurus trachurus, la sous-espèce la plus abondante dans le littoral algérien.
La comparaison est faite à partir de sept échantillons obtenus sur le littoral algérien du l’Est vers l’Ouest : El-kala, Annaba, Skikda, Collo, Jijel, Alger, Oran, en effectuant sur chaque poisson 36 mesures morphométriques et méristiques. Ensuite, en utilisant les différentes méthodes statistiques uni bi et multivariées pour l’analyse statistique. L’analyse de la variance à un critère de classification modèle fixe ANOVA, montre
l’existence de différences significatives entre les sept sites pour 36 variables, ainsi que l’existence d’un dimorphisme sexuel pour 22 variables mesurées sur un ensemble de 36 variables étudiées.
D’autre part, la recherche de relations entre les différentes variables, prises deux à deux , au moyen du coefficient de corrélation, donne des informations importantes sur ces relations, et montre les variations de certaines variables par rapport aux autres.
D’autres approches multivariées ont été abordées. Ainsi, le modèle linéaire général MANOVA, confirme les résultats obtenus par l’ANOVA.
Ensuite, l’analyse en composantes principales ACP nous permet de regrouper les sites en cinq groupes homogènes, pour chacune des caractéristiques morphométriques et méristiques prise en considération. Alors que dans le cas des variables, l’ACP nous permet de trouver quatre groupes.
Enfin, l’analyse hiérarchique des données, a permis de regrouper les variables étudiées en dix groupes homogènes, et de montrer les liens et les similitudes entre ces variables. l’analyse hiérarchique a aussi permis, avec un niveau de similarité de 98.16%, le regroupement des sept sites d’échantillonnage en fonction des 36 variables morphométriques et méristiques, en quatre groupes homogènes distincts.