Bioremediation du chrome hexavalent
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Date
2023
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Publisher
Faculté des Sciences
Abstract
Ce travail a pour objectif de tester la capacité de quelques souches microbiennes à
tolérer et / ou dégrader le chrome hexavalent et de sélectionner un candidat pour la
station pilote. Des analyses physico-chimiques et microbiologiquesont été entamées
suivies d’une fermentation en batch des isolats sélectionnés, pour extraire leurs
biosurfactants. Deux isolats purs nommés G (prélevé de la station hydrothermale de
Guelma) et R (rhizobacterie des legumineuses) ont également été testés pour évaluer
leur capacité de dégradation du chrome hexavalent. Afin de préserver ces derniers
pour une éventuelle application dans la station pilote, une approche de
microencapsulation sous forme de microbilles d’alginatea été envisagée pour le test
de biodégradation du chrome hexavalent.Lerésultat du dosage du chrome de l’effluent
de tannerie de Jijel est de l’ordre de 0.1mg /l, les observations macroscopiques des
boites de pétri ensemencées par l’effluent de tannerie sur gélose nutritive et
Sabouraud sans et avec dichromate de potassium nous a permis de sélectionner deux
isolats, il s’agit d’une levure Saccharomyces cerevisiae et d’un champignon
Geotrichum seuls eucaryote capable de tolérer une dose de chrome de l’ordre de
2mg/ml et dégrader le chrome hexavalent.L’identificationbiochimique nous a permis
de rattacher R àKlebsiella oxytocaet G à Klebsiella ornithinolyticacette dernière
possède une capacité de dégradation du chrome hexavalent remarquable une
résistance élevée au chrome hexavalent. Elle sera élue candidate pour les tests
d’optimisation dans la station pilote afin d’explorer son potentiel dans des projets de
bioremédiation pour des sites contaminés par des métaux lourds