Browsing by Author "ZAIDI , Nedjoua"
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Item Caractérisation et comparaison de quelques extraits naturels et mise en évidence de leurs activités biologiques(Université du 20 Août 1955 Skikda, 2025) MENASRI , Horia; ZAIDI , NedjouaDans le cadre de la valorisation des plantes médicinales algériennes et de la recherche de nouveaux agents thérapeutiques naturels, cette thèse a porté sur une enquête ethnobotanique et sur l’étude de deux espèces, Achillea ligustica (Asteraceae) et Borago officinalis (Boraginaceae), choisies en fonction des résultats obtenus dans les régions de Mila et de Skikda. L’enquête a révélé une richesse culturelle et un usage traditionnel bien ancrés, orientant l’étude vers l’analyse phytochimique et l’évaluation pharmacologique. Les extraits ont été préparés par macération hydroalcoolique suivie d’un fractionnement, puis analysés pour déterminer les teneurs totales en composés phénoliques (méthode de Folin-Ciocalteu) et en flavonoïdes (méthode au trichlorure d’aluminium), tandis que la caractérisation qualitative et quantitative des composés a été réalisée par LC-ESI-MS/MS, permettant d’identifier notamment l’acide chlorogénique, l’acide coumarique, l’acide gallique, la naringénine, le kaempférol, la myricétine, la quercétine et la rutine. L’activité antioxydante, évaluée par les méthodes DPPH, ABTS, FRAP et phénanthroline, a mis en évidence un fort pouvoir antiradicalaire, particulièrement marqué pour l’extrait d’acétate d’éthyle de A. ligustica. L’étude anti-enzymatique a montré une inhibition marquée des cholinestérases par B. officinalis, ainsi qu’une activité significative des deux espèces contre l’α-amylase (IC₅₀ de 199,92 ± 3,80 à 334,32 ± 1,87 µg/mL) et l’uréase (IC₅₀ de 39,52 ± 0,48 à 97,66 ± 0,92 µg/mL). L’activité antimicrobienne a révélé que A. ligustica présentait les zones d’inhibition bactérienne les plus élevées (jusqu’à 14 mm) et des CMI comprises entre 0,125 et 0,25 mg/mL, en plus d’une inhibition totale de certains champignons phytopathogènes après 48 heures. Enfin, les tests de cytotoxicité réalisés sur Artemia salina ont indiqué une faible toxicité pour A. ligustica et une toxicité modérée pour B. officinalis. Ces résultats mettent en évidence le potentiel pharmacologique prometteur des deux espèces étudiées et ouvrent la voie à leur valorisation dans le développement de nouvelles approches thérapeutiques.