Browsing by Author "Sakhraoui, Nora"

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    La collection végétale des jardins du Service Commun de Recherche ‘Pôle de vulgarisation botanique’ : une Richesse à valoriser ou une menace à surveiller ?
    (Faculté des Sciences, 2023) Kehil, Ranya; Baibeche, Lina; Laouar, Latifa; Ksir, Saliha; Sakhraoui, Nora
    Les jardins du service commun de recherche « pôle de vulgarisation botanique » abrite une collection végétale vivante qui a rarement fait l’objet d’études. Les objectifs de notre travail réalisé au niveau de ce site, et les méthodes de recherche suivis sont variés : - il s’agit en premier lieu d’identifier les espèces végétales cultivées au sein des jardins par la réalisation d’un inventaire floristique ; et de déterminer leurs caractéristiques biologiques, biogéographiques et l’intérêt d’utilisation; - en deuxième lieu, il s’agit de déterminer les espèces exotiques potentiellement envahissantes en se basant sur les listes méditerranéennes de la flore envahissante ainsi que sur la reproduction spontanée ; la flore recensée au sein des jardins comprend 142 taxons, 114genres et 61 familles, appartenant principalement aux Angiospermes, les Gymnospermes, par contre, ne sont représentées que par 6 espèces. Les plantes des jardins sont majoritairement introduites, les taxons d’origine américaine et asiatique sont les plus abondants avec des pourcentages de 27,46% et 24,64% respectivement. Les intérêts d’introduction sont variés, 25 espèces ont un intérêt alimentaire, 11 espèces sont médicinales dont 4 aromatiques, 8 espèces possèdent un intérêt industriel et 62 espèces (43,66%) sont ornementales. Les espèces toxiques sont représentées par 35 espèces. Les résultats ont aussi montré que 81 espèces sont capables de se reproduire spontanément dans les jardins, avec un taux de 57,04%, dont 67 sont exotiques et 14 indigènes. Cette flore exotique spontanée pourrait constituer un danger pour les milieux naturels si elle s’échappe des cultures, sa gestion est donc primordiale.
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    L’effet antimicrobien de l’infusé de « punica granatum.L » et « juglans regia.L »
    (Faculté des Sciences, 2023) Diri,Widad; Khouder, Nessaiba; Larkem, Cheima; Sakhraoui, Nora
    L’utilisation des plantes médicinales pour l’extraction des principes actifs augmente de plus en plus et les chercheurs ont pu imaginer plusieurs soins basés sur des traitements traditionnelles simples. Le but de cette étude est d’évaluer l’activité antimicrobienne d’extraits aqueux de deux plantes médicinales, le grenadier (Punica granatum) et le noyer (Juglans regia), obtenus par la technique de l’infusion (de l’écorce du fruit du grenadier et l’écorce du tronc du noyer). L’évaluation de l’activité antimicrobienne a été réalisée par la technique des disques ou Aromatogramme, souvent utilisé pour les contrôles de routine, sur 8 souches bactériennes appartenant à Escherichia coli (3 souches), Klebsilla pneumonie (3 souches), Staphylococcus aureus (1 souche) et Enterococcus sp (1 souche), et une souche de levure (Candida albicans). Les résultats ont montré que les extraits aqueux ont une activité antimicrobienne modérée. L’extrait du noyer est le plus actif sur les souches testées avec un diamètre maximal d’inhibition de 18 mm vis-à-vis de l'Enterococcus sp a la dilution 1/2 ; alors que l’extrait du grenadier a le meilleur pouvoir antibactérien contre Escherichia coli avec un diamètre de 10mm a la dilutions 1/4, et 1/6. Ces résultats ont confirmé l’intérêt de l’utilisation de ces deux plantes dans le traitement de diverses maladies. L’infusé du grenadier et du noyer possède donc une activité antimicrobienne assez prononcée est peut être utilisé pour cet effet que ce soit par usage interne ou externe. Cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour identifier les molécules bioactives et donner des informations précises relatives aux mécanismes moléculaires responsables de ces effets.