Browsing by Author "Brakchi, Souad"

Now showing 1 - 2 of 2
  • Thumbnail Image
    Item
    Création d'une unité de valorisation des déchets de l'huilerie d'olive
    (Faculté des Sciences, 2024) Oussama, Bouaita; Berrou, Saleh; Belkehla, Islem; Brakchi, Souad
    La valorisation des déchets issus de la production d'huile d'olive en biocarburants, biofertilisants et biopesticides représente une avancée significative pour la durabilité environnementale et économique. Ce processus s'inscrit dans une approche d'économie circulaire, où les déchets agricoles sont transformés en ressources précieuses, minimisant ainsi les impacts négatifs sur l'environnement tout en créant des produits de haute valeur ajoutée. Les différentes méthodes de conversion explorées dans cette étude montrent un potentiel considérable pour l'optimisation des résidus d'olive. La production de biodiesel à partir des huiles résiduelles des grignons d'olive offre une alternative renouvelable aux combustibles fossiles, contribuant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à la dépendance énergétique. Le bioéthanol, produit par fermentation des sucres présents dans les résidus lignocellulosiques, représente une autre source de carburant renouvelable, avec des applications potentielles dans le secteur des transports. Le biogaz, généré par digestion anaérobie des déchets organiques, non seulement produit de l'énergie renouvelable mais contribue également à la gestion efficace des déchets organiques, réduisant ainsi les risques de pollution et les problèmes d'enfouissement. Le biochar, quant à lui, est un matériau carboné produit par pyrolyse des résidus d'olive. Utilisé comme amendement du sol, le biochar améliore la rétention d'eau et de nutriments, favorise la séquestration du carbone et contribue à la remédiation des sols contaminés. Parallèlement à la production de biocarburants, la transformation des résidus d'olive en biofertilisants et biopesticides offre des avantages agronomiques et environnementaux significatifs. Les composts issus des grignons d'olive et des margines enrichissent les sols en matière organique et en nutriments essentiels, améliorant ainsi la fertilité des sols et la productivité des cultures. L'utilisation de biofertilisants permet de réduire la dépendance aux engrais chimiques, contribuant ainsi à la santé des sols et à la biodiversité. L'extraction de molécules bioactives telles que les polyphénols à partir des résidus d'olive donne naissance à des biopesticides naturels. Ces biopesticides offrent une alternative écologique aux pesticides chimiques, réduisant ainsi les résidus toxiques dans l'environnement et les risques pour la santé humaine. En intégrant ces produits dans les pratiques agricoles, les agriculteurs peuvent adopter des méthodes plus durables et respectueuses de l'environnement. Les résultats de cette recherche démontrent clairement que la valorisation des déchets d'olive peut jouer un rôle crucial dans la transition vers des systèmes agricoles et énergétiques plus durables. Toutefois, la mise en oeuvre à grande échelle de ces technologies nécessite des investissements en recherche et développement, ainsi que des politiques de soutien et des Conclusion générale incitations économiques pour encourager les agriculteurs et les entreprises à adopter ces pratiques innovantes. En conclusion, la transformation des déchets d'olive en biocarburants, biofertilisants et biopesticides représente une opportunité exceptionnelle pour promouvoir la durabilité environnementale, réduire les impacts négatifs des déchets agricoles et créer des produits de haute valeur ajoutée. En adoptant une approche intégrée et en favorisant la collaboration entre les chercheurs, les agriculteurs, les entreprises et les décideurs politiques, il est possible de réaliser des progrès significatifs vers un avenir plus durable et résilient
  • Thumbnail Image
    Item
    L’aménagement de l’occupation des sols d’une parcelle au niveau du jardin de l’université de Skikda
    (Faculté de sciences, 2022) GAS, Nour-Elhouda; KHADRAOUI, Wahiba; Brakchi, Souad
    Arriver au terme de ce travail nous pouvons dire que l’aménagement des espaces verts urbain est plus qu’une oeuvre, il est composé de multiples créatures vivantes que sont les végétaux dont la durabilité est fragile et les sols comme ressource non renouvelable. Ces sols sont le reflet de l’ère anthropogène où, la notion d’héritage se dissout dans des matériaux dénaturés par les activités humaines. On comprend alors l’importance de la prise en considération de toutes les données du sol lors de la mise en place d’un projet d’aménagement pour étayer l’élaboration d’un diagnostic le plus complet possible du sol et s’assurer qu’un maximum de paramètres soit mis en coordination par l’aménageur, compléter par la bonne gestion du patrimoine foncier à commencer par notre petite belle ville méditerranéenne arabo-musulmane, dont la dimension urbaine reste tout de même un constituant majeur de sa civilisation. L’université, par son influence remarquable sur les individus de demain, doit avoir une dimension verte bien gérer et bien entretenue, l’atmosphère dégagée par le projet paysager du site universitaire lui procurera une attractivité hautement significative dont la présence contribue à l’identité de celle-ci. Son engagement en développement de ces espaces qui tient compte de la biodiversité sensibilisera les élites de la société qui ont à leurs tour une influence affirmée dans l’évolution de la vie sous toutes ses formes à être éco-responsables quel que soit leur domaine de professionnalisation à l’avenir. Chose qui impactera directement d’autres catégorie humaine.