Browsing by Author "A.Chaouch"
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Item Etude du la performance d’un inhibiteur à base de phosphate sur la corrosion des structures en béton armé(FACULTE DES SCIENCES, 2022) LEKOUI, Amina; SACI HADEF ,Seloua; A.ChaouchToute construction connaît, sans exception, une durée de vie limitée. Les structures classiques du génie civil en béton armé sont conçues pour durer quelques dizaines ou une centaine d’années. Au fil du temps, elles se détériorent en raison des charges qui leur sont appliquées, des conditions d’environnement, de leur utilisation. En fin de compte, tout ouvrage est destiné à être démoli, remplacé, rénové ou réparé. Le béton et le béton armé n’échappent pas à cette règle. Les effets de la détérioration touchent plusieurs aspects, tels que la sécurité, le confort et la qualité esthétique. L’expérience montre que la principale cause de détérioration des constructions est la corrosion des armatures. Toutefois, dans certains cas, le matériau béton lui-même peut s’altérer. En fait, n’importe quelle structure en béton se retrouve confrontée durant sa vie à des agressions chimiques, physico-chimiques, mécaniques ou thermiques et, le plus souvent, à ces actions conjuguées. Ces agressions se traduisent, dans la plupart des cas, par une diminution des propriétés mécaniques des matériaux utilisés et, par conséquent, par une diminution notable de la durée de vie de la structure à laquelle ils sont incorporés. Le béton armé, longtemps considéré comme un matériau idéal dans lequel les armatures étaient à l’abri de la corrosion, génère aujourd’hui des coûts de réparation énormes précisément à cause de la corrosion des aciers provoquée par la pénétration de chlorures ou la carbonatation du béton : la rouille qui se forme occupe un espace bien supérieur à celui de l’acier original et provoque l’éclatement du béton et à terme la destruction des ouvrages. Les dommages dus à la corrosion commencent par des expansions au niveau des aciers qui conduisent à la formation de fissures dans le béton et provoquent éventuellement le décollement de l'enrobage. En plus de la disparition du béton d’enrobage, des dommages structuraux peuvent survenir en raison de la perte d'adhérence des barres et de la diminution de leur diamètre effectif (perte de capacité en traction). Les réparations conventionnelles ne sont réellement efficaces que si tout le béton qui n’est plus protecteur contre la corrosion est également enlevé et remplacé, opération qui peut provoquer des problèmes de cohésion entre armatures, béton ancien et mortier de réparation et qui allonge la durée des travaux et des nuisances associées.